La bonne qualité de l’air ambiant est indispensable à votre aisance et votre prospérité, surtout dans une chambre renvoyant à un esprit de détente. L’un des critères mesurant la qualité de l’air est le taux d’humidité présent dans la pièce, mais il ne définit pas totalement l’aspect sain de votre pièce. Pour que votre pièce soit saine, il est important que les acariens et les allergènes ne soient pas présents. L’humidité restant un des principaux critères permettant de juger la qualité de l’air, il est nécessaire de savoir la mesurer et de pouvoir lutter contre une humidité trop importante ou trop basse. Si ce taux est trop élevé, il provoquera des moisissures et de la condensation pouvant endommager la structure de votre maison ainsi que votre santé. Si vous rencontrez ce genre de problèmes, cet article est fait pour vous. Nous vous livrons nos meilleures astuces permettant de régler le taux d’humidité de votre chambre.

Tout d’abord, l’hygrométrie se définit comme la mesure du taux d’humidité dans l’air, contenu dans une habitation. Il est compris sur une échelle de 0 à 100 allant du plus sec au plus humide. L’acceptabilité ou non d’un taux d’humidité dépend de plusieurs critères dont le changement des saisons et peut se mesurer de différentes manières comme avec un hygromètre (ressemblant fortement à un thermomètre). Certains thermomètres sont en capacité de mesurer l’hygrométrie à condition de ne pas le placer à proximité d’un chauffage ou de toute autre source de chaleur, sinon la mesure serait faussée. Cette pratique demande également à ce que le thermomètre reste au même endroit durant plusieurs heures pour que le résultat soit stable. D’autres techniques très simples peuvent être mises en place afin de connaitre le taux d’humidité. Voici quelques étapes pour tester l’humidité de votre maison :

• Mettre 2/3 glaçons dans un verre avec de l’eau
• Laisser reposer 4 à 5 minutes
• Si la glace fond avec l’apparition de la condensation sur le verre, l’humidité est trop élevée
• S’il n’y a pas de condensation du tout, l’humidité est trop basse

Cette technique fonctionne, mais ne remplace pas l’intervention d’un professionnel en cas de besoin pour un diagnostic plus précis. Sachez que le taux d’humidité est le fruit de l’association entre l’eau et l’air. Il existe même deux types d’humidité : l’humidité absolue qui correspond à la quantité de vapeur que contient l’air et l’humidité relative qui correspond au rapport entre la quantité de vapeur que contient l’air et la quantité de vapeur maximum que contient l’air. 

Le taux d’humidité recommandé peut s’avérer différent selon le type de personne qui occupe l’espace. En règle générale, nous ne recommandons pas d’avoir une pièce avec un taux d’humidité inférieur à 30 % ni supérieur à 65 % sinon les bactéries pourraient se développer. Pour une chambre d’adultes, ce taux doit se situer entre 40 et 60 %, il permettra de passer des nuits paisibles sans endommager votre lieu de vie ni votre santé. Pour une chambre d’enfant, l’humidification de la pièce doit être comprise entre 30 et 55 %. Quant aux personnes fragiles comme les personnes âgées ou asmathiques, nous conseillons une hygrométrie de 45 à 55 % pour ne pas amplifier les possibles difficultés respiratoires. Pour que l’air soit renouvelé régulièrement, il est important d’aérer votre pièce tous les jours, matin et soir pendant 30 minutes ou de s’équiper d’un système de ventilation afin de renouveler l’air en continu. 

Nous pouvons parler d’air ambiant trop humide lorsque son taux se situe entre 60 et 100 %. Cette forte hygrométrie peut provenir de différentes sources comme l’une des plus naturelles : l’humidité naturelle extérieure trop élevée elle aussi. Elle peut relever aussi d’une ventilation pas assez efficace, voire absente dans votre logement, accompagnée d’une insolation défaillante. Cet excès d’humidité peut également provenir d’une fuite ou d’une infiltration d’eau causée par des microfissures dans vos murs. Ces dernières sont quasiment invisibles à l’œil nu et nécessitent des recherches plus avancées par un professionnel afin de les repérer et d’éviter l’humidité intérieure.

Ensuite, il est possible que votre terrain soit naturellement conteneur en eau et qu’elle circule jusqu’aux murs de votre maison, ce phénomène est aussi appelé la remontée d’humidité par capillarité. Pour finir, au risque de vous surprendre, la vie quotidienne provoque ce phénomène d’humidité comme la condensation des douches et des bains, celle de la cuisson des aliments ou encore votre respiration et le séchage de votre linge. Les conséquences d’une forte hygrométrie sont multiples et touchent aussi bien votre santé, vos équipements intérieurs que votre maison.

• Développement des acariens et des moisissures
• Perte d’énergie et augmentation du tarif de la facture d’électricité (surchauffage)
• Odeurs désagréables sur vos surfaces en tissu
• Irritation de la peau
• Apparition de la condensation
• Écaillement de la peinture
• Défaillance du système immunitaire

Comme on dit souvent, tout problème a une solution ! Dans un premier lieu, nous vous recommandons d’opter pour un déshumidificateur d’air, il s’agit d’une solution d’urgence de courte durée. Ensuite, nous vous conseillons de trouver un professionnel labellisé RGE (reconnu garant de l’environnement), il vous aidera à trouver la source de votre problème d’humidité et avisera d’un traitement différent selon les cas. Si le souci d’humidité provient de l’air ambiant, il est nécessaire d’étudier votre système de ventilation et éventuellement de le remettre à niveau. S’il s’agit d’une trop forte condensation, l’isolation de vos murs ou votre vitrage seront à revoir. Quant aux remontées capillaires, le professionnel devrait vous conseiller d’assécher les murs en isolant votre sous-sol si vous en avez un, en injectant de la résine dans vos murs ou en drainant votre habitation.

L’assèchement de l’air est un phénomène fréquent, notamment en hiver et correspond à un taux d’humidité se situant entre 0 et 40 %. L’air peut donc naturellement être sec ou asséché par l’utilisation de certains modes de chauffages comme l’électrique ou le chauffage au bois. Nous avons conçu une liste de certains symptômes ou signes d’alerte d’un assèchement de l’air.

• Peau qui s’assèche : démangeaisons, tiraillements, eczéma, lèvres gercées
• Présence de poussière en grande quantité
• Difficultés respiratoires : crises d’asthme à cause de la poussière
• Besoin de boire en permanence, notamment la nuit
• Difficulté à s’endormir à cause de l’inconfort entrainant de la fatigue
• Picotement et irritation des yeux

Pour ce problème d’assèchement, il n’est pas nécessaire de faire intervenir un professionnel, voici un plein d’astuces simples et naturelles qui rendront votre pièce moins sèche. Tout d’abord, placez des coupelles d’eau près de vos chauffages que vous pouvez compléter avec un petit peu d’huiles essentielles pour rééquilibrer le taux d’humidité dans l’air. Il est également possible d’étendre votre linge humide à l’intérieur et d’ouvrir la porte de votre salle d’eau après avoir pris une douche ou un bain. Cette technique permettra de faire circuler l’eau sous forme de vapeur. Nous vous recommandons aussi d’installer des plantes d’intérieur qui émettront des vapeurs d’eau ainsi qu’un humidificateur pour faire baisser le pourcentage de sécheresse de l’air. La dernière solution, et la plus radicale, est de faire chauffer de l’eau dans un autocuiseur, d’attendre le sifflement puis de libérer la vapeur qu’elle contient.

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